Les Marquises !

 

Îles hautes, rudes, sans lagon, au relief tourmenté, les Marquises ont su tirer parti de leurs différences. Aux Marquises, une nature préservée et spectaculaire sert de cadre à une culture héritière de la "civilisation du tiki". Culture gravée dans la pierre et le bois, dessinée sur la peau, si forte qu'elle occulte celle des autres archipels. Les Marquises ont su séduire Melville et Stevenson et retenir Gauguin et Brel. Elles sauront vous faire retrouver ce qu'il y a de "sauvage" en vous.

 

Les îles Marquises sont un archipel d'îles du pacifique qui attirent tant par leurs beaux paysages que par son climat sub-tropical. Ce paradis de la Polynésie française regorge de surprises. Avec une faune et flore développée, dont 80 pour cent d'oiseaux et un espace naturel où les plantes ont une place importante. Les amoureux de nature pourront profiter de tous les atouts de ce lieu paradisiaque.  

 

Jadis au temps anciens, le soleil brillait sur la mer il n’y avait pas d’îles.

Oatea vivait avec sa femme Atanua. Ils n’avaient pas de maison. Un jour, Atanua dit à son époux Oatea : « Quelle est cette façon de vivre sans maison ? ».

Oatea se tut : il ne savait comment construire la maison. Mais il réfléchit, en lui-même, aux moyens à employer. Ensuite, la pensée de Oatea se fixa sur ses pouvoirs divins. Éclairé par les forces divines sur ce qu’il devait faire, il fut satisfait, et le soir même, le mari dit à sa femme : « Cette nuit je bâtirai notre maison. ».

La nuit s’apprêtant à descendre, Oatea se dressa et invoqua ses forces de la façon suivante :
Racines longues, racines courtes,
Racines énormes, racines minuscules, dressez la maison !

L’invocation terminée, il choisit l’emplacement de la maison. Puis, ayant dressé deux piliers, il dit alors : « C’est Ua Pou ! ».

Puis, Oatea ayant pris la poutre faitière, il la posa sur les deux piliers attachés avec la corde en fibre de coco. Il dit alors : « C’est Hiva Oa ! ».

Ensuite, il fixa les potelets de façade, la traverse de l’auvent, les poteaux de soutien et la poutre inférieure. Oatea fixa ensuite les chevrons à l’avant, à partir de la poutre faitière jusqu’à la longue traverse, puis à l’arrière jusqu’à la dalle de pierres. Il dit alors : « C’est Nuku Hiva ! »

« Avec quoi couvrir la maison ? Avec des palmes de cocotiers ». La couverture fut réalisée selon la technique des 9 parts. Il dit alors : « C’est Fatu Hiva ! ».

Oatea creusa un trou pour parfaire son travail, bien que l’aube soit très proche.

La voix de Atanua a crié : « L’image lumineuse scintille » Il dit alors : « C’est Tahuata ! »

Elle ajouta : « le chant de l’oiseau du matin se fait entendre » Il dit alors : « C’est Mohotani ! ».

Oatea travaillait toujours, il ne s’arrêtait pas jusqu’à ce qu’il ait fini le trou. Le trou terminé, Oatea dit :. « Je ramasserai les débris et les mettrai dans le trou. » Il dit alors : « C’est Ua Huka ! »

Le ventre du soleil s’épanouit au contact du mur céleste, Atanua s’est écriée comme ceci : « Voici ! Voici ! Voici que s’illumine la Terre des Hommes ! » Il dit alors : « C’est Eiao ! »

Visible au milieu du grand océan, la maison ancestrale, dénommée La Terre des Hommes.

Fatu Hiva (le toit en palmes)

Hiva Oa (la poutre faitière)

Nuku Hiva (les chevrons)

Tahuata (le ciel embrasé)

Ua Huka (le trou pour les déchets)

Ua Pou (les deux piliers)

 

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