Sur l’île de Raiatea, appelée aussi « île Sacrée », il y a le Marae de Taputapuatea, un des innombrables temples polynésiens, témoins indéfectibles de la Grande conquête Polynésienne et de sa civilisation. Le Marae de Taputapuatea joue un rôle particulier, il est le centre de cette civilisation et fait l’objet d’une inscription au Patrimoine mondial de l’Humanité.
C’est un lieu mystique, empli d’une atmosphère particulière, comme figée depuis des siècles. La journée, le Marae de Taputapuatea offre à ses visiteurs l’architecture typique des temples polynésiens, ces lieux où se déroulaient les grands évènements religieux et politiques de la grande Polynésie ancestrale, dans un cadre paradisiaque, au bord d’un lagon turquoise et ouvert par une passe. Le soir, on dit que les esprits du grand Marae se réveillent, qu’ils errent silencieusement sur les pierres sacrées et vengent celles qui furent victimes de l’homme moderne. Les Marae avaient une place prépondérante dans la Polynésie ancestrale, des lieux de culte que seuls les rois et les prêtres avaient le droit de fouler. Reconnu comme étant le plus important et vaste de la Polynésie, le Marae de Taputapuatea est situé sur l’île de Raiatea, elle-même située à 210 km au Nord-ouest de Tahiti, dans l’archipel de la Société et le sous-ensemble des Raromata’i ou « Îles Sous le Vent ». Appelée aussi « île Sacrée », Raiatea serait le berceau de la civilisation polynésienne, le point de départ de la conquête et l’ancien centre culturel, politique, religieux et spirituel de la grande Polynésie, comprenant les îles Samoa, les îles Cook, les îles Tonga, Niue, Tuvalu, la partie orientale des Kiribati, Wallis-et-Futuna, la Polynésie française, l’île de Pâques, la Nouvelle-Zélande et Hawaï. Le Marae Taputapuatea était plus particulièrement dédié au dieu polynésien de la guerre ; Oro.